Theorycraft

Pour comprendre plus en profondeur notre Paladin Sacré et pour avoir une base en theorycraft, voici une section spéciale matheux où vous retrouverez des formules qui vous aideront à vous lancer dans des exercices dignes d’un math sup 😀

Commençons par un petit cours magistral pour la culture G. 😀 Si vous savez ce qu’est le theorycraft dans sa définition, vous pouvez trancher directement dans le vif du sujet avec des tonnes et des tonnes de formules dans les sections suivantes:

Qu’est ce que le Theorycraft? (source : WoWWiki)

Le theorycraft (Anglicisme composé qui prend ses origines dans le jeu Starcraft et Game Theory) sont des études théoriques et mathématiques menées sur la structure interne du jeu. Ces études sont menées pour mieux saisir le fonctionnement du jeu et mieux comprendre les tenants et aboutissants de chaque paramètre.

Dans la pratique, le theorycraft permet de mieux gérer son équipement, son arbre de talent et son cycle heal, dps et tank. En bref, mieux gérer son personnage ou son groupe pour le rendre plus fort.

Les applications du Theorycraft

Les travaux en theorycraft aboutissent (et pas uniquement) aux applications concrètes suivantes, :

  • les Macros : Quand les macros améliorent le gameplay, cela découle principalement du theorycraft.
  • les Addons : Les addons tels que Gearscore, Auctionneer, et recount sont des addons qui utilisent le theorycraft directement.
  • l’Analyse du cycle
  • l’Analyse de la construction du personnage
  • le Guides de classe

Les limites du theorycraft

Si un modèle est dénué de notion de probabilité, alors il est peu fiable car trop approximatif. La marge d’erreur entre le modèle représentatif et la réalité du jeu est trop importante pour pouvoir réutiliser le modèle et ne permet pas d’en faire une base d’étude pour des travaux plus poussés.

L’information doit être divulguée et explicitée pour permettre au public de comprendre et de réutiliser ses données dans l’étude et la création  d’applications appropriées. De plus il est toujours appréciable d’avoir un avis externe sur ses propres travaux pour une critique constructive. Même une grossière erreur est difficile à voir quand on a le nez collé dessus 😉

D’autre part, il subsiste la possibilité de mal interpréter les données d’un theorycraft. Un nouveau joueur de Word of Warcraft qui entendrait le mot DPS comprendrait la signification de l’acronyme mais ne comprendrait pas ce qui l’augmente ni ce qui le diminue. Cela peut conduire à des choix d’équipement ou de talent qui auraient de plus gros chiffres dans ses caractéristiques mais pas les bons pour augmenter le dps.

Se lancer dans son propre theorycraft

Lorsqu’on se lance dans le theorycraft, il faut garder à l’esprit certains axiomes de base pour arriver à un modèle juste.

1) Les théories sont des idées abstraites de ce qu’on pense de la réalité, pas des formules qui elles sont concrètes. Lorsque quelque chose de spécial se passe quand vous pressez un bouton, n’en déduisez pas directement que ce quelque chose soit lié au bouton en lui même. Quelque chose s’est passé, certes. Mais cherchez plus loin encore que ce qui est visible à l’oeil nu. Car un bouton n’est qu’un moyen pour vous de communiquez avec votre ordinateur qui lui va ensuite transmettre ce qu’il a compris au serveur et enfin le serveur prendra cet information et calculera alors l’impacte que l’information reçue aura sur votre personnage et son environnement. Votre bouton aura transmis une information. Mais les calculateurs des serveurs eux prennent en compte beaucoup plus de paramètres y compris ceux de l’environnement du personnage.  Découvrez ce qui se cache derrière ce qu’il s’est produit, TOUT ce qu’il s’est produit. ENTIÈREMENT ce qu’il s’est produit. Et essayez d’en faire une formule complète qui traduira de manière fidèle l’idée qui vous semble le plus proche de la réalité.

2 Vérifier tout, pour être sûr qu’une théorie générale s’applique à  votre cas particulier. Ne supposez jamais qu’une théorie générale puisse s’appliquer à tout dans le jeu. Il y aura toujours des exceptions. Il existe des différences entre chaque classe dans n’importe quel domaine. Différent type de dégâts peuvent générer des résultats radicalement différents. Comme par exemple les DOT, qui sont lissés et restent constants, contrairement aux autres dégâts directs.

3) Les théories sont faites pour être une base sur laquelle on puisse travailler. Il n’y a pas de théorie qui englobe tout. Même votre théorie constituera probablement un échelon à d’autre théorie. Si votre théorie utilise d’autres théories, il est nécessaire de les lire, de les connaitre et de les citer pour que d’autres puissent comprendre comment vous êtes parvenu à votre théorie et à leur tour, l’utiliser de manière appropriée.

4) Les théories sont des arguments de débat, non pas des arguments émotionnels. Cela signifie  que chaque déclaration doit être le fruit de déduction à partir de données ou de théories qui elles mêmes s’appuient sur des données. Les maths utilisés sont un moyen d’expliquer ces données de manière efficace et compréhensive. N’attaquez pas un théoricien avec des arguments à connotation émotionnelle. Attaquez sa théorie avec des contre-arguments forts et logiques.

5) Les théoriciens sont aussi des personnes. Les joueurs viennent avec leur théorie parce qu’ils sont sympas et pointilleux. Ils ont conduits à créer des choses plus sympas et plus pointus. Si la théorie d’une personne comporte des lacunes, dites lui gentiment. Après tout,  ces personnes désirent simplement aider les autres en proposant leurs théories pour que d’autres se servent de leur travail, sinon, ils ne l’auraient pas publié.

Où publier ses théories?

Elitist Jerks est un forum anglophone très populaire où se rassemblent les têtes matheuses de wow. Vous trouverez une large banque de données sur tous les aspects qui intéresserait un bon joueur de wow.

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  1. 19/10/2011 à 16:07

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